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: <span style="color: #7b879e;">Au cours de son sommeil (et donc dans une temporalité différente), l’un de ses cauchemars les plus fréquents s’est déroulé une fois enore, de façon correcte, sans le réveiller: le petit Henri devait être âgé, tout au plus, d’une dizaine d’années. Il lui a fallu demander au répétiteur l’autorisation de quitter la salle d’étude pour assouvir un menu besoin urgent. Il erre maintenant à travers les cours de récréation abandonnées, il longe des préaux à arcades et d’interminables couloirs déserts, il monte des escaliers, débouche sur d’autres couloirs, ouvre inutilement de multiples portes. Personne, nulle part, n’est là pour le renseigner, et il ne retrouve aucun des endroits propices disséminés dans la gigantesque école (est-ce le lycée Buffon?). Il pénètre à la fin, par hasard, dans sa propre salle de classe et il constate aussitôt que sa place habituelle, d’ailleurs prescrite et qu’il vient de quitter quelques instants plus tôt (de longs instants?), est à présent occupée par un autre garçon du même âge, un nouveau sans doute car il ne le reconnaît pas. Mais, en l’observant avec plus d’attention, le jeune Henri s’aperçoit que l’autre lui ressemble beaucoup, sans que cela l’étonne outre mesure. Les visages de ses camarades se tournent l’un après l’autre vers la porte, pour considérer avec une évidente désapprobation l’intrus qui est demeuré sur le seuil, ne sachant plus où aller: il n’y a pas un banc de libre dans toute l’étude... Seul l’usurpateur reste penché sur son pupitre, où il poursuit avec application la rédaction de sa composition française, d’une très petite écriture, fine et réguliére, sans une rature (R 68).
 
: <span style="color: #7b879e;">Au cours de son sommeil (et donc dans une temporalité différente), l’un de ses cauchemars les plus fréquents s’est déroulé une fois enore, de façon correcte, sans le réveiller: le petit Henri devait être âgé, tout au plus, d’une dizaine d’années. Il lui a fallu demander au répétiteur l’autorisation de quitter la salle d’étude pour assouvir un menu besoin urgent. Il erre maintenant à travers les cours de récréation abandonnées, il longe des préaux à arcades et d’interminables couloirs déserts, il monte des escaliers, débouche sur d’autres couloirs, ouvre inutilement de multiples portes. Personne, nulle part, n’est là pour le renseigner, et il ne retrouve aucun des endroits propices disséminés dans la gigantesque école (est-ce le lycée Buffon?). Il pénètre à la fin, par hasard, dans sa propre salle de classe et il constate aussitôt que sa place habituelle, d’ailleurs prescrite et qu’il vient de quitter quelques instants plus tôt (de longs instants?), est à présent occupée par un autre garçon du même âge, un nouveau sans doute car il ne le reconnaît pas. Mais, en l’observant avec plus d’attention, le jeune Henri s’aperçoit que l’autre lui ressemble beaucoup, sans que cela l’étonne outre mesure. Les visages de ses camarades se tournent l’un après l’autre vers la porte, pour considérer avec une évidente désapprobation l’intrus qui est demeuré sur le seuil, ne sachant plus où aller: il n’y a pas un banc de libre dans toute l’étude... Seul l’usurpateur reste penché sur son pupitre, où il poursuit avec application la rédaction de sa composition française, d’une très petite écriture, fine et réguliére, sans une rature (R 68).
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: <span style="color: #7b879e;">Während seines Schlafs (und also in einer anderen Zeitlichkeit) lief wieder einmal einer seiner häufigsten Alpträume ab, auf korrekte Art, ohne ihn zu wecken: der kleine Henri war wohl allerhöchstens zehn Jahre alt (W 65).</span>
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: <span style="color: #7b879e;">Während seines Schlafs (und also in einer anderen Zeitlichkeit) lief wieder einmal einer seiner häufigsten Alpträume ab, auf korrekte Art, ohne ihn zu wecken: der kleine Henri war wohl allerhöchstens zehn Jahre alt. Er mußte den Aufseher um Erlaubnis bitten, den Arbeitsraum verlassen zu dürfen, um ein dringendes kleines Geschäft zu verrichten. Er irrt jetzt durch die verlassenen Schulhöfe, entlang an überdachten Pausenhallen mit Arkaden und durch endlose leere Flure, geht Treppen hinauf, stößt auf andere Flure, öffnet sinnlos zahlreiche Türen. Nirgendwo ist jemand, um ihm Auskunft zu geben, und er findet keines der in der riesigen Schule (ist es das Lycée Buffon?) verstreuten Örtchen. Am Ende kommt er zufällig in sein eigenes Klassenzimmer und stellt sogleich fest, daß sein gewohnter, ihm übrigens zugewiesener Platz, den er eine Weile zuvor (eine lange Weile?) verlassen hat, jetzt von einem Jungen im gleichen Alter besetzt ist, wahrscheinlich einem Neuen, denn er erkennt ihn nicht. Als er ihn aber aufmerksamer betrachtet, merkt der junge Henri, ohne daß ihn das übermäßig erstaunt, daß der andere ihm sehr ähnlich sieht. Die Gesichter seiner Kameraden wenden sich nacheinander zur Tür, um mit offensichtlicher Mißbilligung den Eindringling zu mustern, der auf der Schwelle stehengeblieben ist und nicht mehr weiß, wohin er gehen soll: im ganzen Arbeitsraum ist keine Bank frei... Nur der Usurpator bleibt über sein Pult gebeugt, wo er eifrig an seinem französischen Aufsatz weiterschreibt, mit einer sehr kleinen, feinen und regelmäßigen Schrift ohne Verbesserungen (W 65).</span>
 
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